Monsieur le président, chers collègues,
J’ai la chance d’intervenir après Messieurs Duprat et Mangon qui me fournissent une excellente occasion de les remercier d’avoir illustrer publiquement les travers de la cogestion que je ne cesse de dénoncer. Monsieur Mangon avoue n’approuver ce projet qu’au nom de cette cogestion : nous sommes en droit d’attendre d’élus métropolitains autre chose que ce système de troc. Système de troc qu’a si bien qualifié Monsieur Duprat en nous signifiant le renvoi d’ascenseur opéré entre maires : quand un maire vote un projet, un autre maire se doit de lui renvoyer cet ascenseur.
Nous ne sommes pas là pour nous renvoyer les uns les autres l’ascenseur. Nous ne sommes pas un club de maire qui se renvoient sans cesse l’ascenseur à l’occasion de délibération qui sont d’intérêt général métropolitain.
Deux questions sur les modalités de cette concertation :
- Nous adoptons normalement aujourd’hui le bilan d’une concertation qui s’est déroulée du 8 juin au 25 septembre. Cela signifie donc que la délibération ne prend pas en compte les nombreuses réunions publiques qui ont eu lieu depuis et donc bien au-delà du 25 septembre. Quel est le statut légal de cette « prolongation de concertation » ?
- La concertation est censée avoir lieu tout au long de la durée du projet. Les modalités de la concertation permettent au public d’accéder aux informations relatives au projets et aux avis et ainsi de formuler des observations et des propositions durant toute cette période. Il semblerait que cela ne soit plus possible depuis le 25 septembre, le site internet de la concertation étant toujours consultable mais totalement figé à la date du 25 septembre. Les informations qui sont données lors des réunions publiques sous la forme de powerpoint ne sont plus disponibles sur le site et il n’est plus possible non plus de formuler des observations et des propositions sur ce site. Donc comment pouvez vous d’une part prolonger la consultation après que nous en ayons adopté le bilan, et d’autre part quel est le statut réel de cette deuxième partie de concertation qui est beaucoup moins interactive que ne le fut la première ?