Monsieur le Président, Mes chers collègues,
Je profite de cette délibération concernant les commandes publiques pour exprimer notre inquiétude et notre désapprobation concernant la signature du contrat avec Microsoft via l’UGAP.
La CUB s’était engagée à faire évoluer ses suites bureautiques et ses systèmes d’exploitation en licence libre. La métropole, chef de file en la matière, aurait pu être précurseur et engendrer le passage à l’open source des communes de la métropole. Or il s’agit là d’un véritable retour en arrière. Qui plus est, pour un coût de 620 000 euros.
Et je ne vous parle pas de la déontologie ou de l’efficacité de Microsoft, vivement critiqué dans la dernière émission de Cash Investigation. Des questions doivent être posées : pouvons-nous signer un marché public avec une entreprise qui défiscalise alors que nous adoptons à ce même conseil une charte « relations fournisseurs responsables » ? Devons-nous conserver un système informatique qui comporte de nombreuses failles ?
J’ajouterai que, selon la loi pour une République Numérique promulguée le 7 octobre 2016, c’est-à-dire il y a quelques jours, il est inscrit que la fonction publique d’Etat doit « encourager l’usage de l’open source et des formats ouverts dans le développement, l’achat ou l’utilisation de logiciels ».
C’est pour cela que je me permets de vous demander, Monsieur le Vice-président, quelle est votre stratégie à l’avenir en matière d’équipements numériques ? Retour à un « tout Microsoft » ou évolution ver un système de licences libres ?
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