Conseil du 18 décembre 2015 – Le groupe EELV en soutien au monde associatif
Partager

Intervention de Clément Rossignol-Puech (à l’occasion du vote d’une subvention à la Maison de la Nature et de l’Environnement, en baisse de 5% conformément au cadrage budgétaire impulsé par la nouvelle majorité)

Monsieur le Président, chers collègues,

Il nous est proposé par cette délibération d’accorder une subvention de 7 600 € à la Maison de la Nature et de l’Environnement Bordeaux Aquitaine. Notre groupe y est bien sur favorable. La MNE étant un acteur stratégique du monde associatif de notre Métropole, réunissant une cinquantaine d’associations œuvrant dans le secteur de l’éducation et de la protection de l’environnement et regroupant plus de 150 000 personnes physiques.

Nous sommes d’ailleurs étonnés de la faiblesse du soutien financier de notre administration et surtout de la baisse de cette subvention à hauteur de 5 %, soit 600 euros.

600 euros, cela représente beaucoup pour une structure associative disposant de peu de possibilité de financements propres. Lieu de rencontre et de partage, la MNE, comme d’autres lieux associatifs de la Métropole, participe du faire-ensemble et de la sociabilisation contre l’individualisme ambiant qui gagne hélas notre société. Ces initiatives vertueuses doivent recevoir un soutien plus important de notre administration.

600 euros, c’est au contraire très peu pour le budget de notre Métropole. Pour l’année 2015, près d’1,5 millions d’euros étaient prévus au Programme Pluriannuel d’Investissement pour le soutien aux acteurs de la vie économique. De même, ces 600 euros représentent à peine 0,15 % des 400 000 euros versés par notre administration au mois d’octobre à l’entreprise Michelin pourtant loin d’être dans le besoin et d’être un modèle en matière de redistribution équitable de ses revenus d’activités.

Le cadrage budgétaire de notre Métropole ne doit pas passer par un assèchement progressif des financements accordés au monde associatif. Comme nous venons de le montrer, des pistes d’économies bien plus pertinentes nous tendent les bras. A nous d’avoir la volonté politique de les saisir.