L’essentiel du conseil métropolitain du 17 février 2017
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A l’occasion du conseil de Métropole du 17 février 2017, le groupe des élu-e-s Europe Écologie – Les Verts s’est exprimé sur les sujets suivants :

 

Développement économique

Par la voix de Pierre Hurmic, le groupe s’est abstenu sur le Pacte métropolitain d’innovation signé entre l’Etat et la Métropole de Bordeaux. Initiative gouvernementale, les pactes, déclinés localement, ont vocation à définir « une stratégie nationale de développement des métropoles », fondée sur l’innovation, chaque métropole devant définir un thème dominant. Les écologistes ont regretté que la métropole bordelaise ait opté pour l’axe « excellence économique et rayonnement international » et non pour l’axe « transition énergétique et environnement », pourtant particulièrement pourvoyeur d’emploi et prometteur. Ils ont toutefois reconnu que le contenu du pacte métropolitain tel que présenté plaçait l’exemplarité écologique dans ses objectifs prioritaires : les écologistes seront vigilants pour que ces engagements nouveaux ne restent pas lettre morte. (Lire l’intégralité de son intervention).

Grands équipements

A l’occasion d’une délibération concernant la participation financière de Bordeaux Métropole à des travaux de réhabilitation de la piscine universitaire de Talence, le sujet des piscines, particulièrement d’actualité, a émergé dans les débats de ce conseil du 17 février. Franck Joandet a alors rappelé la position du groupe :

« Comme nous l’avions déjà indiqué en février 2014 à l’occasion de l’adoption du règlement d’intervention pour les équipements sportifs, il nous semble logique que la métropole prenne en compte les besoins en nouvelles infrastructures sportives. Néanmoins son niveau d’intervention doit être bien réfléchi afin d’éviter un effet de dispersion des moyens plutôt qu’une réelle stratégie d’accompagnement d’équipements d’intérêt véritablement métropolitain.

La question des piscines, si sensible actuellement, doit trouver des réponses avant tout communales ou intercommunales pour ce qui est de leur vocation de proximité (accueil des scolaires notamment). La question d’un schéma directeur des équipements sportifs à l’échelle métropolitaine permettant de prioriser les enjeux et de rétablir les déséquilibres territoriaux a souvent été posée ici, par notre groupe principalement, sans pour l’instant aboutir à notre grand regret. Or, une intervention de la métropole pour contribuer aux investissements lourds des communes en la matière doit a minima à notre sens reposer sur un schéma de ce type pour s’assurer de la cohérence et de la complémentarité de l’offre ainsi reconstituée. De même un certain nombre de préalables doivent être alors posés : quid des communes qui ont fait l’effort d’anticiper les besoins de leur bassin de population ? quid de la répartition de l’offre et des critères d’accès de la population métropolitaine (uniformisation des tarifs, accessibilité de l’équipement, etc.) ? »

 

Habitat -Logement

L’attribution d’une subvention d’ingénierie à deux opérations d’habitat participatif (La Ruche et le projet des Boboyaka à Bègles) a permis à Clément Rossignol Puech de rappeler tout l’intérêt de l’habitat participatif et coopératif. (Lire l’intégralité de son intervention)

Enfin, à l’occasion de la modification du règlement d’intervention de la politique métropolitaine en faveur de l’habitat, Sylvie Cassou-Schotte est revenue sur la nécessité d’améliorer l’accueil des publics les plus vulnérables dans notre agglomération, dans un contexte où malheureusement les situations dramatiques se multiplient et où le nombre de sans logis atteint un niveau qui doit tous nous interpeller. (Lire l’intégralité de son intervention)