Communiqué de presse – 20 mars 2015

Le processus de mutualisation des services entre la métropole et les communes, inscrit dans la loi MAPTAM du 27 janvier 2014, se heurte à une inquiétude grandissante et légitime des agents concernés. Cette inquiétude s’est manifestée depuis plusieurs semaines et a été exposée clairement par les délégués du personnel à l’occasion de la tenue d’un Comité Technique hier et ce matin à l’occasion du Conseil Métropolitain.

Le groupe Europe Ecologie les Verts a toujours été favorable à la mutualisation dans l’optique de l’intérêt métropolitain et d’une meilleure qualité du service public.

Toutefois, un processus de ce type ne saurait aboutir sans une adhésion large du personnel chargé de mettre en œuvre les politiques métropolitaines. C’est pourquoi les élus écologistes ont dénoncé et dénoncent encore aujourd’hui le calendrier particulièrement serré et la méthode adoptée qui ne laissent pas le temps nécessaire à la mise en œuvre d’un véritable dialogue social. A cet égard, notre groupe apporte son soutien plein et entier à la décision prise hier jeudi 19 mars par M. Alain David, vice-président en charge des ressources humaines, et de l’ensemble des élus membres du Comité technique présents ce jour, de ne pas tenir formellement ce Comité technique et de procéder à une réunion d’échanges avec les syndicats.

Le groupe EELV rappelle d’autre part qu’en juillet dernier, il a dénoncé la décision du président de la Métropole et maire de Bordeaux de nommer un DGS commun aux 2 collectivités. Les écologistes considèrent  en effet que cela n’était pas de nature à créer les conditions appropriées  dans   ce chantier de la mutualisation qui s’ouvrait alors.

La Métropole ne saurait se construire sur une seule addition de projets, de femmes et d’hommes. Fervents partisans de la Métropole, nous sommes convaincus que prendre le temps nécessaire pour mener un dialogue social et faire adhérer le personnel au projet politique et institutionnel constituent des facteurs clés de sa réussite.